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L’ardoise de Corrèze s’exporte

Victime pendant quelques années des nouvelles tuiles et de la concurrence, l’ardoise corrézienne a su imposer ses indéniables qualités.

S’il a un lieu à retenir, celui qui va vous couper le souffle, il se trouve à Travassac qui dispose d’un bijou visuel et d’histoire avec ses pans.
S’il a un lieu à retenir, celui qui va vous couper le souffle, il se trouve à Travassac qui dispose d’un bijou visuel et d’histoire avec ses pans.
© Richard Zizert

L’histoire des ardoises corréziennes remonte au xvie siècle. Durant ce siècle, les premières exploitations de gisements de Travassac et d’Allassac débutent. La renommée des ardoises va alors croître de façon exponentielle pour atteindre son apogée au début du xxe siècle.
À cette époque, les carrières emploient près de quatre cents ouvriers. Il s’agissait du fleuron de l’économie allassacoise. Mais la Seconde Guerre mondiale va entraîner un déclin inexorable des deux carrières. La carrière d’Allassac va en faire les frais et sera fermée en 1976.
Il aura fallu la passion d’une famille pour faire perdurer l’activité des ardoises de Corrèze. En 1989, Jean-François Bugeat reprend l’exploitation des ardoisières de Travassac à la suite de celle de son père qui l’avait dirigée depuis 1974. Partout en France, les carrières productrices d’ardoises ferment les unes après les autres. Il y a donc une forte demande d’ardoises neuves, elles se font rares. En 2006, Jean-François Bugeat va rouvrir la carrière d’Allassac qui était fermée depuis 1976. Aujourd’hui, les ardoisières de Corrèze sont l’une des seules sociétés à produire encore des ardoises.

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1456, du 19 avril 2018, en page 16.

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