L’agriculture parvient à se faire entendre
L’accord européen semble prendre en compte les spécificités de l’agriculture et aborde aussi le sujet de l’énergie.
Dans leur accord final sur le climat à l’horizon 2030, les chefs d’État et de gouvernement des Vingt-huit ont demandé à la Commission européenne de tenir compte des spécificités de l’agriculture. Une agriculture « dont le potentiel d’atténuation est plus faible » que d’autres secteurs. Le compromis prévoit une réduction de 40 % des émissions de gaz à effet de serre de l’UE et une part de 27 % d’énergies renouvelables d’ici 2030. Réunis dans la nuit du 23 au 24 octobre à Bruxelles, les chefs d’État et de gouvernement de l’UE sont tombés d’accord pour réduire de 40 % leurs émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030. Un engagement sans clef de répartition nationale. Autre engagement, contraignant pour l’UE mais pas pour les États membres : porter la part des énergies renouvelables à 27 %, sans objectif spécifique pour le secteur des transports. Les chefs d’État et de gouvernement ont, semble-t-il, entendu les demandes de leurs ministres de l’Agriculture qui suggéraient que les spécificités de ce secteur soient prises en compte. Les domaines qui ne relèvent pas du système d’échange européen de quotas de CO2 (non-ETS), dont l’agriculture mais aussi les transports, devront réduire leurs émissions de 30 % seulement. Mais l’accord précise qu’il convient « de prendre en considération les multiples objectifs du secteur de l’agriculture et de l’utilisation des terres, dont le potentiel d’atténuation est plus faible ».
La suite dans le Réveil Lozère, page 9, édition du 6 novembre 2014.