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« La production laitière est pénalisée par des vêlages très précoces »

Une enquête belge s’est penchée la précocité des vêlages dans les élavages laitiers.

© Franck Mechekour

« Un premier vêlage entre vingt-deux et vingt-six mois est réalisable dans de nombreuses exploitations et compatible avec une production laitière. L’intérêt économique, environ 150 euros de gain par animal par rapport à des vêlages plus tardifs et la conséquence positive en termes de travail ne sont plus à démontrer. Cette pratique nécessite de bien maîtriser étapes et points critiques : hygiène pour les soins aux nouveau-nés, alimentation adaptée, gestion du parasitisme et conditions de logement adaptées aux besoins des veaux », résume Éric Froidmont, du centre wallon de recherches agronomiques. Une enquête a eu lieu sur trente fermes : 704 génisses mesurées et 4 000 données de tour de poitrine. « Seules cinq exploitations ont des problèmes de croissance du jeune bétail ne leur permettant pas de faire du vêlage précoce. Sur ces cinq élevages, l’âge moyen au premier vêlage va de 27 à 33,7 mois. » Où cela coince-t-il ? Dans les trente élevages, les conditions de logement (volumes d’air, surfaces disponibles, ventilation) ne présentent pas de gros problèmes. Il n’y a pas de lien entre les défauts des conditions de logement constatés chez certains et les tours de poitrine et âges au vêlage. Dans deux tiers des exploitations, pas d’immunité, des traitements systématiques et des utilisations d’antiparasitaires inappropriées sont relevés. Cela ne semble pas avoir d’effet néfaste sur le développement des animaux et leur capacité à vêler à 24 mois. Le point critique semble être l’alimentation hivernale. Selon l’enquête, une alimentation déficitaire en énergie expliquerait les retards de développement des jeunes animaux dans les cinq exploitations posant problème.

La suite dans le Réveil Lozère, page 10, édition du 3 septembre 2015.

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