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Estimer la date de floraison pour anticiper la récolte du maïs fourrage

La floraison femelle est le premier indicateur de la précocité de la culture. C’est pourquoi, connaître la période de floraison permet d’anticiper la date de récolte pour le maïs fourrage.

En 2024 et quelle que soit la région, les semis ont été tardifs et étalés dans le temps, il sera donc important de ne pas manquer ce repère.


Connaître la date précise de la floraison améliore la prévision de la date de récolte
L’évaluation de la période de floraison femelle n’est pas aisée à déterminer. Il est recommandé d’aller visiter les parcelles dès le début de la floraison mâle, précédant de quelques jours la floraison femelle, qui se caractérise par la sortie des premières panicules du sommet des maïs.
Puis, par comptage de plantes dans une zone représentative de la parcelle – soit en évitant les bordures – il est possible de déterminer le pourcentage de plantes présentant au moins une soie.
On estime qu’une plante est fleurie lorsqu’elle présente au moins une soie, et la parcelle est fleurie quand au moins 50% des plantes présentent des soies.
Enfin, la date de floraison permet d’avoir une première estimation de la période optimale de récolte.
Selon la précocité de la variété, il faudra ensuite cumuler entre 560 °C et 750 °C (en base 6-30 °C) pour arriver autour du stade 32 % de MS, soit 45 à 70 jours selon les régions et le climat.
En 2024, chaque parcelle est un cas particulier : l’observation est de mise
Du nord au sud de la France, les conditions et les dates de semis ont été très variables cette année.
Les premiers semis de maïs fourrage ont démarré les derniers jours du mois d’avril jusqu’au 10 mai. Sur les deux-tiers sud de la France, les conditions humides ont perduré les 15 premiers jours de mai avec d’importantes quantités de pluie entraînant le décalage des dates de semis, parfois même des ressemis.
Les chantiers de semis ont repris sur la dernière décade de mai pour se poursuivre jusqu’à courant juin. Contrairement à l’année dernière, le mois de juin, plus froid que la médiane des dix dernières années – et plus particulièrement dans le quart nord-est –, n’a pas permis de rattraper le retard pris.
C’est pourquoi, les floraisons ont un retard de 10 à 15 jours ; une estimation à moduler en fonction de la date de semis de la parcelle.

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