Aller au contenu principal

Estimer au plus juste le prix

Le manque de ressources fourragères lié à la sécheresse pourrait provoquer des achats de maïs en vert. Le prix des transactions peut être évalué en s’appuyant sur une estimation du rendement en grains des cultures.

Acheter du maïs fourrage sur pied pour sécuriser les stocks fragilisés.
Acheter du maïs fourrage sur pied pour sécuriser les stocks fragilisés.
© DR

La détermination du prix du maïs sur pied destiné à être récolté en fourrage par l’acheteur peut se faire avant la récolte. Ce calcul repose sur le principe d’équivalence entre le produit de la vente du fourrage sur pied et le produit qui aurait été obtenu par le producteur avec la vente du grain. Cette méthode n’est pas un barème officiel mais un guide de négociation permettant aux deux parties d’estimer la transaction au prix le plus juste. Elle se fonde sur des éléments pratiques pour une négociation commerciale répondant à la loi de l’offre et de la demande. La récolte et les frais de récolte sont à la charge de l’acheteur. Cette méthode est valable pour les maïs ayant peu souffert du manque d’eau. L’estimation du rendement au champ se base sur le nombre de grains au mètre carré. Les comptages de densité, du nombre d’épis par plante et du nombre de grains par épi sont possibles dès trois semaines après la floraison femelle. La grille d’estimation du rendement est le résultat de nombreuses années de pesées au champ. Elle prend en compte le développement de l’appareil végétatif. Une estimation du rendement proche de la récolte est toujours préférable. Elle sera plus précise si la récolte de fourrage est pesée et le taux de matière sèche (MS) de la plante entière mesuré par analyse. Seconde étape : évaluation de la tonne de MS sur pied. Il convient d’évaluer le produit brut par hectare qui correspond au prix payé au producteur (net de taxes et de séchage) multiplié par le rendement. À ce produit brut, il faut ajouter une plus-value pour l’enlèvement des pailles et déduire les frais non engagés par le producteur-vendeur : la récolte et le broyage des pailles, le transport et le séchage du grain. Le vendeur aura intérêt à prendre en compte la qualité alimentaire du maïs qu’il vend, ce que l’acheteur ne manquera pas de vérifier. Un maïs riche en grain, entre 30 et 35 % de MS sur la plante entière, avec un appareil végétatif présentant des feuilles vertes se négociera à un prix plus élevé.

La suite dans le Réveil Lozère, page 11, édition du 27 août 2015.

Les plus lus

Alexandre Mirman dans sa bergerie
Installer une cuisine à la ferme, un investissement à réfléchir

Alexandre Mirman, éleveur de brebis laitières au Massegros, en a installé une en 2016. Presque dix ans plus tard, le bilan est…

pauline garcia formatrice et éthologue donne une formation sur le bien-être animal dans un élevage du Puy-de-Dôme
Bien-être animal : créer des bâtiments adaptés à leur perception

Le bien-être animal est de plus en plus pris en compte dans la conception et la rénovation des bâtiments d'élevage. Pauline…

Portrait de Marion Andrieu
Dakar, Marion, déesse de la piste ?

Vingt ans après son père, la Murataise Marion Andrieu participera au Dakar 2025, en course, à bord d’un camion d’assistance…

david chauve président CA 63
David Chauve officialise sa candidature aux élections chambre d'agriculture et dévoile sa liste

La FNSEA et JA 63 ont dévoilé leur liste pour les prochaines élections chambre d'agriculture. David Chauve est candidat à sa…

La résistance de la Sopa a payé

En conflit depuis 2022 avec son actionnaire - et concurrent - la Saria, la société d’équarrissage du Cantal sort gagnante de…

Carte d'attribution des ATM ruminants au 1er janvier 2025 en Creuse.
Équarrissage : du nouveau en Creuse

Changement d’opérateur de collecte sur une partie de la Creuse à partir du 1er janvier 2025

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière