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Stocks mondiaux de blé en hausse entre 2021/2022 et 2022/2023, selon Amis

L’indice des prix du blé de la FAO (organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) a augmenté entre avril et mai.

© jarmoluk-Pixabay

Le système d’information des marchés agricoles (Amis), agence dépendant de la FAO (organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), estime les stocks mondiaux de blé de fin de campagne 2022/2023 à 297,8 Mt, contre 296,5 Mt en 2021/2022. Ceci malgré la baisse de la production mondiale, passant 776,8 Mt à 770,8 Mt. « Pour la première fois en quatre ans, la production mondiale de blé devrait baisser, 2021 ayant constitué un record. Des baisses de production sont attendues en Australie, en Inde, au Maroc et en Ukraine », précise Amis dans un rapport publié le 2 juin.

Mais alors, pourquoi les stocks progressent ? Parce que la demande est attendue en repli, notamment de la part des fabricants d’aliments pour animaux, compte tenu du haut niveau actuel des prix, comme l’expliquait Stratégie Grains. Des hausses de réserves sont attendues en Ukraine, en Russie et en Chine.

 

 

En maïs, les stocks mondiaux reculeraient de 3,4 Mt d’une campagne à l’autre, à 300,3 Mt fin 2022/2023 d’après Amis. La production planétaire passerait de 1 206,7 Mt à 1 187,8 Mt, en raison de moindres volumes attendus aux États-Unis et en Ukraine. La consommation reculerait aussi, mais insuffisamment pour faire remonter les stocks.

Les baisses de production de blé et de maïs, liées notamment à la guerre en Ukraine, devraient maintenir les prix mondiaux des grains à un haut niveau, avec de potentiels effets dévastateurs sur les pays pauvres dépendant des importations de céréales, rappelle Amis. Les restrictions sur les exportations sont également source d’inquiétude, sachant qu’à la fin mai, 23 pays ont implanté de telles mesures, indique l’organisation.

Notons qu’en soja, les réserves planétaires remonteraient significativement d’une campagne à l’autre d’après Amis, passant de 39,8 Mt à 51 Mt, suite à une nette augmentation des récoltes mondiales, passant de 348,8 Mt à 390,4 Mt. Les assolements devraient progresser en Chine et aux États-Unis, sachant que les moissons rebondiraient en Argentine, au Brésil et au Paraguay.

L’indice des prix des céréales de la FAO a augmenté de 2,2 % entre avril et mai, à 173,4 points, porté par le blé. En revanche, l’indice global des prix des denrées alimentaires (regroupant les céréales, les huiles, les produits alimentaires, le sucre et la viande) est en baisse de 0,6 % sur la même période, à 157,4 points. Ceci en raison de la baisse des prix des huiles, du sucre et des produits laitiers.

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