Port de Bordeaux : hausse du trafic en maïs, huiles végétales et biocarburants mais baisse en tournesol et blé sur 2024

Dans un contexte d’activité du trafic en progression globale de 1,4 % en 2024 au Grand port maritime de Bordeaux (GPMB), grâce notamment aux flux concernant les vracs liquides (+4,4 % en volume par rapport à 2023, soit +200 000 t), les flux concernant le monde agroindustriel ont connu des fortunes diverses.

Côté exportations, le GPMB - qui compte sept terminaux portuaires répartis sur les sites de Bassens mais aussi du Verdon, de Pauillac, de Blaye, d’Ambès, de Parempuyre, et de Bordeaux centre-Port de la Lune, pour une zone industrialo-portuaire générant 8 100 emplois directs dans près de 275 entreprises - a enregistré une hausse de 18,2 % sur le segment des biocarburants.

Les importations d’huiles végétales ont bondi de 64 % d’une année sur l’autre, soit +86 000 t, et leurs exportations de 30 %, soit +34 000 t. 

Les flux d’importation de graines de tournesol ont baissé de 98 000 t alors que ceux du maïs ont progressé de 10 %, à 27 000 t. 

Les exportations de blé se sont fortement rétractées (-76 342 t) faisant « écho au phénomène national qui impacte l’ensemble des ports céréaliers, suite à la dernière mauvaise récolte », précisent les responsables portuaires.

Le tonnage de blé exporté par le port de Bordeaux s’établit à 8 342 t en 2024 contre 84 684 t en 2023.

« L’année 2025 sera marquée dès le premier trimestre par le lancement de la concertation et de la rédaction du nouveau Projet stratégique 2026-2030 du GPMB, et la définition d’un plan d’investissement pour poursuivre l’accompagnement des grandes transitions en cours pour ses filières, en lien avec la décarbonation des activités logistiques, industrielles et portuaires », indique par ailleurs le communiqué de presse du port.