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Nouvelle annulation du Congrès des grains de Lyon

Cette bourse aux grains bisannuelle, qui ne s’est pas tenue en septembre 2020 pour cause de Covid-19, ne se déroulera pas cette année également, en raison de l’érosion de la participation qui rend son organisation délicate financièrement.

Le dernier Congrès des grains de Lyon remonte à 2018, l’édition de 2020 n’ayant pas pu avoir lieu en raison de la pandémie de Covid-19.
© Comig

« L’édition 2022 du Congrès des grains de Lyon n’aura pas lieu », a déclaré, le 12 mai, Xavier Bernard, président du Comité d’organisation du Congrès des grains de Lyon (Comig). Face à l’érosion du nombre de participants sur les dernières éditions, constatée également sur d’autres manifestations de la filière, les membres du Comig n’ont pas souhaité programmer en 2022 cette manifestation bisannuelle.

Le dernier Congrès des grains de Lyon remonte à 2018, l’édition de 2020 n’ayant pas pu avoir lieu en raison de la pandémie de Covid-19. « Les difficultés à mobiliser les acteurs de la filière reste néanmoins une problématique récurrente qui pourra avoir à court terme des incidences financières nécessaires », affirmait, le 27 janvier dernier, le président du Comig. Cependant, les membres du comité d'organisation souhaitent pérenniser cette bourse aux grains qui est la plus ancienne au niveau national. En 2018, s’est de fait tenue la 133e édition du Congrès des grains de Lyon. Mais, pour ce faire, des adaptations dans la forme sont nécessaires.
 

Vers une bourse commune entre Lyon, Dijon et Nancy

« Nous travaillons sur la possibilité d’un nouveau format pour les années prochaines qui permette de retrouver une dynamique de participation dans un contexte de poursuite de concentration des intervenants », confie Xavier Bernard. L’équation n’est pas simple à résoudre car elle nécessite de se remettre autour de la table avec le comité d’organisation des Congrès des grains de Dijon et de Nancy.

Déjà, aux alentours de 2005, le Comig a été à l’initiative d’une rencontre avec ses confrères de Dijon et de Nancy, afin d’étudier la possibilité de faire une « édition commune », organisée une année à Dijon, une année à Nancy et une année à Lyon. « Le bureau d’organisation de Nancy avait estimé à l’époque que leur marché de prédilection était principalement le Rhin et le nord-communautaire, contrairement à celui de Lyon, majoritairement tourné vers le sud de la France et vers l’Italie », indiquait Xavier Bernard, le 27 janvier. Pour cette raison et pour celle de l’éloignement géographique, la formule alors retenue a été la suivante : un an à Dijon et, l’année suivant, à Nancy et à Lyon…

Et Xavier Bernard de conclure : « Nous restons ouverts à la discussion et à l’écoute afin de pérenniser les bourses aux grains, lieux d’échanges, de travail et de convivialité nécessaires à notre filière ».

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