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« Nous avons besoin de construire 400 bâtiments de volaille de chair en cinq ans »

C’est l'Anvol, par la voix de son président Jean-Michel Schaeffer, qui l'a affirmé, mardi 18 février, lors de sa traditionnelle conférence de presse de l’interprofession de la volaille, en amont de l’ouverture du Salon international de l’Agriculture.

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Jean-Michel Schaeffer, président de l'Anvol.
© Anvol

Pour l'Anvol, il s’agit en fait d’accompagner la demande des consommateurs, qui ont fait du poulet la première viande consommée en France, tout en faisant en sorte que la volaille française reprenne des parts sur le marché intérieur. « Un poulet sur deux acheté en France est importé », a rappelé Jean-Michel Schaeffer, président de l’Anvol. 

Lire aussi : Volailles de chair : l’interprofession Anvol défend la souveraineté française

En augmentant le nombre de bâtiments, l’Anvol entend aussi prendre sa part dans le retour, espéré, de la souveraineté alimentaire. « Concrètement, cela revient à installer un peu moins d’un nouveau bâtiment par département, par an et pendant cinq ans », a souligné le président de l’Anvol, appelant aussi le gouvernement à soutenir les installations en réduisant l’arsenal de la réglementation et en agissant sur les accords internationaux qui apportent une concurrence « inadaptée ».

Les bâtiments espérés feraient 1 500 m2, de quoi élever entre 28 000 et 30 000 volailles par lot, à raison de sept lots par an et par bâtiment. « Avec 210 000 poulets par an et par bâtiment, on est loin de l’Ukraine et de ses élevages à près de 10 millions de poulets produits chaque année ! », a comparé Jean-Michel Schaeffer. Pensés pour être intégrés au paysage et conçus en mettant en avant le bien-être animal (fenêtres pour faire entrer la lumière naturelle, perchoirs, pierres à picorer, accès extérieurs par des préaux ou des parcours, etc.), ces bâtiments sont prévus « pour des exploitations de taille familiale dans laquelle on développe le poulet de tous les jours ».

Objectif 400 bâtiments en 5 ans

L’objectif des 400 devrait répondre à la demande quantitative, pour autant, Jean-Michel Schaeffer a aussi évoqué l’aspect qualitatif de la production nationale de volailles, via la diversité de l’offre proposée entre, certes le poulet – « le roi des volailles » –, mais aussi la dinde, le canard, la pintade… « Nous sommes le seul pays à proposer autant de volailles différentes aux consommateurs. » Des consommateurs qui, en RHD, pourront désormais connaître l’origine de ce qu’ils mangent (lire l’encadré). Et ça, c’est aussi une avancée saluée par l’Anvol.

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