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L’usage des antibiotiques continue de baisser en volailles 

Les rapports annuels de l’Anses sur les ventes d’antibiotiques et sur l’antibiorésistance dressent encore un bilan positif en 2020 pour la volaille.

En 2020, 58,9% du poids vif traité correspondrait au poulet et 26,4% à la dinde.
En 2020, 58,9% du poids vif traité correspondrait au poulet et 26,4% à la dinde.
© P. Le Douarin

« On n’arrivera pas à se passer complètement des antibiotiques pour soigner les animaux, mais l’évolution des méthodes d’élevage et la prise de conscience de la résistance ont conduit à une très forte réduction de l’usage des antibiotiques dans les élevages en France », expliquait Gilles Salvat, directeur général délégué au pôle recherche et référence de l’Anses, commentant la publication des deux rapports à l’occasion de la journée européenne d’information sur l’antibiorésistance du 18 novembre.

Les chiffres sont parlants. La quantité des antibiotiques pour volailles est passée de 221 tonnes en 1999 à 69 tonnes en 2020 et de 76 mg/kg vif traité à 33 mg/kg. Entre 2019 et 2020, le tonnage a baissé de 5,7 % (-3,3 % en mg/kg). Quant au niveau d’exposition (mesuré par l’indicateur Alea) il a fortement diminué en 2019, avec un recul de 9,7 % à comparer à -64,4 % par rapport à 2011, année de référence (plan Ecoantibio1). Selon une enquête réalisée en 2021 auprès de 467 vétérinaires, 63 % d’entre eux ont déclaré diminuer leurs prescriptions en volaille. Avec le porc, ces deux filières ont été les meilleurs élèves des plans de réduction.

 

 
Les vaccins et les traitements alternatifs tels que la phytothérapie sont courants pour prévenir les maladies et traiter les animaux.
Les vaccins et les traitements alternatifs tels que la phytothérapie sont courants pour prévenir les maladies et traiter les animaux. © P. Le Douarin
« Les plans Ecoantibio 1 et 2 (prolongé jusqu’en 2022) ont été un succès grâce à la mobilisation exemplaire des éleveurs et des vétérinaires. On prépare le plan 3. » En revanche, ajoute Gilles Salvat, « nous sommes aujourd’hui à un niveau très bas et ce sera dur de baisser encore drastiquement. »

 

 

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