Aller au contenu principal

La réglementation européenne est stricte sur les insectes à usages alimentaires

Dans l’Union européenne, l’élevage, la transformation et la vente d’insectes doivent suivre des règles créées pour les « nouveaux aliments » ou s'adapter à celles communes de l’élevage des animaux.

Les protéines d'insectes ne sont pas encore autorisées pour l'alimentation des porcs et des volailles, contrairement aux graisses
© Entomofarm

Une note technique du ministère de l’agriculture de 2017 a fait un point réglementaire sur l’utilisation des insectes et de leur dérivés en alimentation animale et humaine.

 

 

 -  Alimentation des insectes : les matières premières ne peuvent pas être du lisier ou fumier, des déchets de cuisine ou de table, du bois traité. En revanche, certains produits animaux autorisés pour les non ruminants peuvent être utilisés (farine de poisson, ovoproduits, lait et produits laitiers…) ;

 

- Alimentation des animaux :

- les insectes entiers sont autorisés pour nourrir les animaux de rente et de compagnie ;

- les protéines animales transformées (PAT) à base d’insectes sont autorisées en aquaculture depuis le 1er juillet 2017, à condition d’être issus de sept espèces (2 mouches, 2 ténébrions, 3 grillons). Elles sont interdites pour les ruminants, les porcs et les volailles, mais utilisables pour les animaux familiers et ceux à fourrure ;

- les graisses d’insectes et les protéines hydrolysées sont autorisées pour les animaux d’élevage ;

Alimentation humaine : Depuis le 1er janvier 2018, les insectes et leurs dérivés entrent dans la réglementation « nouveau aliment ». Ils sont soumis à une autorisation préalable de mise en marché qui devient « générique » (exclusivité donnée au demandeur pendant cinq ans). En décembre 2019, aucune autorisation n’avait été délivrée, mais 12 dossiers étaient en cours d’examen.

Les évolutions attendues par les producteurs d’insectes concernent  à court terme de créer la liste positive pour la consommation humaine, et à moyen terme l’extension des PAT aux porcs et aux volailles, avant l’extension des matières pouvant alimenter des insectes (notamment les déchets de cuisine).

Dans le Monde, le statut réglementaire des insectes est très vague. Les USA autorisent la larve de mouche soldat noir entière et séchée pour les salmonidés. Le Canada l’autorise entière pour les volailles et les poissons. En Chine, aucune autorisation n’est nécessaire et en Corée une dérégulation é été décidée en 2015. Ailleurs, l’insecte n’a pas de statut.

 

Les plus lus

<em class="placeholder">Pauline Van Maele et Aurélien Lerat : « La viabilité de notre projet d&#039;installation à deux reposait sur le maintien de l’élevage sur l’exploitation avec deux ...</em>
« Le poulet a rendu viable notre projet d’installation »

Dans l’Aisne, Pauline et son frère Aurélien Lerat ont repris l’exploitation familiale de grandes cultures en réinvestissant…

<em class="placeholder">GŽraldine Mazerolle et ses poulets Label rouge de 15 jours</em>
« Nous avons renforcé l'exploitation bovine et de poules pondeuses avec deux bâtiments label »

Pour générer un revenu complémentaire et vivre à deux sur l’exploitation dans l'Allier, Géraldine et Julien Mazerolle se sont…

<em class="placeholder">De gauche à droite : Philippe, Maxime et Pierre : « Notre autonomie alimentaire en maïs, soja et blé est autant un atout économique que sécuritaire et qualitatif. »</em>
" Nous cherchons à maximiser la valorisation de notre canard à foie gras "

Orientée à 100 % vers la vente directe, La Ferme de la patte d’oie (Gers) mise sur la pluriactivité et cherche à…

« J’ai développé la vente directe d’œufs bio »

Carmen Merlet a développé la vente directe pour pouvoir s’installer avec sa mère en pondeuses bio. Elle mise désormais sur la…

<em class="placeholder">Bruno Mousset travaille depuis vingt-cinq ans dans le groupe LDC et pilote le pôle Amont depuis 2020. Auparavant, il a dirigé la société Lœuf (2011-2019), a été ...</em>
« Il nous faut des éleveurs de volailles pour nos sites LDC »

La consommation de volaille a le vent en poupe et particulièrement le poulet. Pour rester dans l’assiette des consommateurs…

<em class="placeholder">Maxime et Thomas Decherf: « Nous considérons le photovoltaïque comme un atelier à part entière sur l&#039;exploitation.&quot;</em>
« Le photovoltaïque donne de la valeur ajoutée à notre exploitation avicole »

L’EARL de Lisquilly, dans les Côtes d’Armor, a équipé ses trois poulaillers de 522 kWc de toiture photovoltaïque pour apporter…

Publicité
Titre
je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Volailles
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Volailles
Newsletter COT’Hebdo Volailles (tendances et cotations de la semaine)