La production française de tournesol 2024 attendue à 1,7 Mt par Agreste

La production de tournesol est estimée par Agreste à 1,779 Mt au 1^er octobre (contre 1,861 Mt au 1^er septembre et 2,061 Mt en 2023), sous l’effet d’une baisse conjuguée des surfaces (759 000 ha en 2024, contre 822 000 ha en 2023) et des rendements (23,4 q/ha en 2024, contre 25,1 q/ha en 2023). « Les intempéries des dernières semaines ont retardé les moissons et la dépression Kirk a causé localement d’importantes inondations : les risques de verse, de pourrissement sur pied ou de prédation pourraient peser fortement sur la récolte finale 2024 », alerte le service de la statistique et de la prospective du ministère de l’Agriculture. 

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La production de soja hexagonale s’établirait quant à elle à 405 000 t au 1^er octobre, contre 400 000 t au 1^er septembre et 388 000 t en 2023. Si la superficie a reculé d’un an sur l’autre (passant de 158 000 ha à 153 000 ha), le rendement moyen a bien progressé (passant de 24,6 q/ha à 26,5 q/ha).

Agreste a révisé à la baisse la production française de colza pour la récolte 2024, à  3,853 Mt au 1^er octobre, contre 3,945 Mt au 1^er septembre et 4,277 Mt en 2023. 

Nouvelle révision à la baisse de la production française de blé tendre

Agreste a révisé à la baisse la production française de blé tendre pour la récolte 2024, à  25,428 Mt au 1^er octobre, contre 25,775 Mt au 1^er septembre et 35,118 Mt en 2023. C’est « la plus faible depuis quarante ans », avec un rendement moyen de 61 q/ha, contre 73,7 q/ha en 2023, à comparer aux 68,4 q/ha de 2020 et 53,8 q/ha de 2016.

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Agreste a réhaussé la production française de maïs grain pour la récolte 2024, à  14,209 t au 1^er octobre (contre 14,136 Mt au 1^er septembre et 12,680 Mt en 2023), sous l’effet d’une hausse des surfaces (1,541 Mha en 2024, contre 1,231 Mha en 2023), le rendement moyen étant en très nette baisse d’un an sur l’autre (91,7 q/ha en 2024, contre 102,5 q/ha en 2023).

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Agreste a également relevé la production française de blé dur pour la récolte 2024, à  1,211 Mt au 1^er octobre, contre 1,182 Mt au 1^er septembre et 1,301 Mt en 2023. Il s’agit de la plus faible collecte depuis 1997 (1,2 Mt), en raison d’une forte dégradation du rendement moyen, qui passe de 55,1 q/ha en 2023 à 50,8 q/ha en 2024 (49,2 q/ha estimés au 1^er septembre).

Agreste a révisé à la baisse la production française d’orge pour la récolte 2024, à  9,801 Mt au 1^er octobre (contre 10,049 Mt au 1^er septembre et 12,286 Mt en 2023), sous l’effet de la baisse des rendements (54,2 q/ha en 20204, contre 67,7 q/ha en 2023). 

Chute de 30 % de la récolte de pois protéagineux

Agreste a révisé à la baisse la production française de pois protéagineux pour la récolte 2024, à  470 000 t au 1^er octobre (idem qu’au 1^er septembre), contre 679 000 t en 2023. Cette baisse de 30,7 % d’une récolte sur l’autre s’explique par « les pluies continues et les maladies [qui] ont impacté des parcelles entières, non récoltées, réduisant le rendement global à 28,7 q/ha, proche du niveau bas de 2016 (28,6 q/ha) », commente le service de la statistique et de la prospective du ministère de l’Agriculture. 

La production de féverole est en baisse de seulement 2,3 % d’une récolte à l’autre, passant de 216 000 t en 2023 à 211 000 t en 2024 (202 000 t au 1^er septembre), sous l’effet d’une légère baisse conjuguée des surfaces (79 000 ha en 2024, contre 80  000 ha en 2023) et des rendements (26,8 q/ha en 2024, contre 27,0 q/ha en 2023).

Une récolte de betterave industrielle sous tension

Par ailleurs, Agreste a révisé à la baisse la production française de betteraves industrielle pour la récolte 2024, à  34,182 Mt au 1^er octobre (34,380 Mt qu’au 1^er septembre), contre 31,713 Mt en 2023. Elle progresserait d’une récolte à l’autre sous l’effet de la hausse des surfaces cultivées (411 000 ha en 2004, contre 381 000 ha en 2023) , avec un rendement proche de celui de 2023 (832 q/ha en 2024, contre 833 q/ha en 2023). 

Cependant, alerte le service de la statistique et le prospective du ministère de l’Agriculture, « leur développement tardif et les perspectives sanitaires rendent toutefois encore incertain la prévision de rendement de la campagne en cours ».