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Agriculture régénératrice : « Je teste sur mon exploitation et je reçois une compensation financière en cas de perte de rendement »

Guillaume Normand est agriculteur à Fontaine-lès-Cappy dans la Somme. Il teste l’utilisation d’engrais décarbonés dans le cadre d’un programme de régénération des sols mis en place par Saint Louis sucre.

<em class="placeholder">Guillaume Normand, agriculteur dans la Somme.</em>
« Saint Louis sucre me permet de tester de nouvelles pratiques dans un contexte sécurisant sur les plans techniques et financiers », indique Guillaume Normand.
© G. Normand

« Je suis rentré dans le programme d’expérimentation Mont Blanc de Saint Louis sucre pour tester chez moi de meilleures pratiques pour mes cultures et pour l’environnement. Je me suis porté volontaire pour faire un essai d’engrais décarboné. La moitié d’une de mes parcelles de betteraves a reçu cette nouvelle forme d’engrais et l’autre un engrais liquide classique liquide. À la récolte, les deux lots de betteraves seront évalués pour voir s’il y a une différence de tonnage. Si c’est le cas, Saint Louis sucre compensera financièrement la différence. Cela me permet de tester une nouvelle pratique sans prendre de risque. C’est aussi une façon de me faire un avis sur les engrais décarbonés qui seront peut-être obligatoires un jour.

L’expérimentation va être reconduite sur plusieurs années et servira à acquérir aussi des références pour les autres planteurs. Cet essai s’inscrit plus largement dans la démarche d’agriculture de régénération des sols développée par le groupe sucrier. Un inspecteur betteravier est venu sur mon exploitation pour calculer cinq indicateurs liés au sol, comme les dates de labour ou la durée de présence des engrais verts, et ainsi établir un état initial. Ayant validé les critères d’entrée, j’ai pu rejoindre la démarche. »

EARL Normand, 280 ha de SAU dont 42 ha de betterave à sucre, le reste en céréales, colza, maïs, légumes de plein champ.

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