Aller au contenu principal

Christophe Moulin de la Fédération des alpages de l’Isère
Quels sont les avantages des groupements pastoraux ?

 

 

 

Un groupement pastoral (GP) permet à un collectif d’éleveurs, sous le statut d’association ou de syndicat professionnel, de gérer ensemble un territoire. Le premier statut est plus léger dans sa gestion au quotidien et c’est celui que je conseille le plus souvent. Créés par la Loi pastorale de 1972 avec les associations foncières pastorales (AFP), les GP répondent au besoin de grands territoires en altitude, mais aussi dans des zones intermédiaires et en plaine, qu’un éleveur seul ne pourrait valoriser.

S’accorder sur une vision collective

Le GP passe un ou des contrats avec des propriétaires, des communes, des associations foncières pastorales (AFP)…, sous forme de baux ou de conventions pluriannuelles de pâturage (CPP). Le collectif permet d’être plus fort face aux difficultés et perdure même si ses membres changent. C’est une force pour être reconnu dans la durée comme acteur efficace de la gestion et de la mise en valeur de territoires pastoraux. Le GP a la responsabilité de valoriser les ressources naturelles et de réaliser les aménagements nécessaires (chalets, abreuvoirs, clôtures…). Il existe des aides fléchées pour les structures collectives dont peuvent bénéficier les GP.

Comme dans tout collectif, il faut décider ensemble, partager les dépenses et les recettes et s’accorder sur la gestion collective. L’embauche d’un berger fait par exemple partie des décisions de grande importance prises par un GP. Si dans notre département la plupart des troupeaux sont mélangés et confiés à des bergers, ce n’est pas une obligation et plusieurs formes de gestion existent. Chaque collectif doit trouver son mode de fonctionnement.

Les plus lus

Vue aérienne de la ferme du domaine Bella Donna, en Italie.
Une ferme ovine multifonctionnelle à l’italienne
À l’image de jeunes agriculteurs italiens, Murad Salem se diversifie pour s’adapter aux nouveaux enjeux de l’agriculture.
Les éleveurs de brebis laitières des Pyrénées-Atlantiques s'investissent pour trouver des pistes d'adaptation de leur activité face au changement climatique.
Changement climatique : la filière lait de brebis des Pyrénées Atlantiques prend la mesure de l'enjeu
L'interprofession lait de brebis des Pyrénées-Atlantiques dans un projet franco-espagnol à la recherche de pistes pour adapter…
Baptiste Soulat, 27 ans, s'est installé en Haute-Vienne sur l'exploitation paternelle. Passionné par la génétique, il est devenu sélectionneur en Suffolk.
« J’ai concrétisé ma passion pour la génétique et la Suffolk sur la ferme de mon enfance »
Baptiste Soulat, 27 ans, s’est installé sur l’exploitation bovine de son père en Haute-Vienne, créant du même coup l’atelier…
Mouton nez noir du Valais
Moutons blancs, nez noirs - Les chouchous du Valais
Un documentaire Arte présente l’élevage de la race nez noir du Valais.
Benoit Toutain, 17 ans et originaire de l'Oise, a été sacré meilleur jeune berger 2024 lors de la finale des Ovinpiades, le 24 février, à Paris.
Salon de l’Agriculture : Le meilleur berger de France 2024 vient de l’Oise
Le champion de la 19e édition des Ovinpiades, Benoît Toutain, est originaire de l’Oise et possède déjà son propre troupeau.
Emilien Chaillou avec ses brebis lacaune.
« En Bretagne, nous désaisonnons nos brebis laitières en bio »
En Ille-et-Vilaine, Émilien Chaillou et Johanna Colleau conduisent leurs brebis laitières en bio et à contre-saison pour répondre…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 93€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre