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Nouveau recul des prix des céréales en mi-février

Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.

Stockage des matières premières agricoles
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ?
© Réussir Archives - Gutner

Les prix du blé tendre, du blé dur, de l’orge fourragère et du maïs ont une nouvelle fois cédé du terrain entre le 12 et le 19 février sur le marché physique français. 

Baisse des prix du blé tendre

Les prix du blé tendre sur le marché physique français et Euronext ont de nouveau reculé entre les 12 et le 19 février, en raison notamment de la compétitivité des origines russes, qui s’est de nouveau accrue ces derniers jours.De plus, les prévisions d'exportation russe ont été revues à la hausse, à 52 Mt par Ikar. Toutes céréales confondues, elles sont attendues à 70 Mt pour 2023/2024. En France, les conditions de cultures sont très dégradées. Seules 68 % des plantes se développent dans des conditions bonnes à très bonnes d’après FranceAgriMer au 14 février, contre 93 % l’an dernier à pareille époque.

Pression de la concurrence internationale sur les cours du blé dur

Les prix du blé dur sur le marché physique hexagonal ont poursuivi leur mouvement de repli ces derniers jours, conséquence d’une concurrence internationale qui s’accentue (Canada, mais aussi Turquie). FranceAgriMer a revu en légère hausse les stocks prévisionnels hexagonaux de fin de campagne 2023/2024, passant de 124 000 t à 118 000 t.
 

Lire aussi : Cinq mesures pour atténuer l’impact des JO sur le transport des céréales sur la Seine

Baisse des prix des orges fourragères

Les cours de l’orge fourragère sur le marché physique français ont cédé du terrain d’une semaine sur l’autre, en raison de la faiblesse de la demande internationale, faisant pression sur l’intérêt portuaire français. En conséquence, les primes s’effritent.

Les cours du maïs reculent encore

Les cotations du maïs ont connu un nouveau recul d’une semaine sur l’autre sur Euronext et par ricochet le marché physique français. Les derniers chiffres de l’USDA sur l’état des stocks aux États-Unis, publiés lors d’un forum annuel, ont pesé sur les valeurs internationales (Euronext, Chicago). Ils sont attendus à plus de 64 Mt en 2024/2025, contre 55 Mt environ en 2023/2024. Et ce malgré un repli attendu des surfaces nationales, qui passeraient de 94,6 millions d’acres (Ma) à 91 Ma. Mais les rendements sont attendus à un niveau record. Ainsi, il s’agit de prendre ces prévisions avec des pincettes. En France, les stocks prévisionnels de fin de campagne 2023/2024 s’alourdissent selon FranceAgriMer, passant de 2,18 Mt à 2,37 Mt.

Cet article a été écrit par les journalistes spécialisés de La Dépêche-Le petit Meunier, qui accompagne depuis 1938 les opérateurs du commerce des grains. 

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