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Volaille française : Comment Le Gaulois veut reconquérir des parts en restauration

Le Gaulois Professionnel a présenté sa stratégie pour atteindre son objectif 2024 : renforcer ses partenariats avec les professionnels de la restauration, afin de reconquérir des parts de marché face aux volailles importées, qui restent tout de même plus compétitives.  

© Le Gaulois Professionnel

Une offre en volaille 100% française à destination de la restauration, c’est le pari que s’est donné le Gaulois Professionnel depuis sa création il y a quatre ans. Près de 20 500 tonnes ont été commercialisées en 2023 pour un chiffre d’affaires de 130 millions d’euros (+8% sur un an). L'entreprise du groupe LDC “poursuit son ambition de favoriser la consommation de volailles françaises” sur le marché de la restauration qui connaît une croissance fulgurante dont l’importation s’est en partie saisie.  

Lire aussi : La France, premier pays consommateur de volaille de l'Union européenne 

Aujourd'hui dans le secteur, plus d’une volaille sur deux (55%) est étrangère. Cette proportion est encore plus élevée en restauration commerciale, 70%. En guise de contre-attaque, le numéro un de la volaille fraîche met en avant son ancrage local et régional et une spécificité bien française, la diversité de volaille. A travers plus de 400 références, l’entreprise “propose une offre multi-espèces et met en avant les volailles les plus en difficultés : la dinde, la pintade, le canard, le lapin.  

Lire aussi : Restauration : LDC se dit prêt à répondre à toutes les demandes en volaille française 

Une offre plus économique  

Des filets de poulet sous atmosphère modifiée de deux kilos, des cuisses de poulets par lot de trois kilos, il s’agit “d’accompagner les professionnels de la restauration pendant cette période difficile”, explique Cédric Trouvé, responsable marketing LDC. C'est le second aspect de la stratégie 2024 de l’entreprise. Le Gaulois Professionnel propose désormais une offre d’élaborés français à des prix plus compétitifs de 10 et 15 % que l’offre traditionnelle, indique Gilles Schindler, directeur commercial LDC. Il reconnait que ces nouveaux produits restent “40 % plus onéreux que les importés”, mais constituent une alternative pour les acteurs de la restauration soucieux de la souveraineté alimentaire française

Lire aussi : Mercosur : poulet, ovoproduit quels risques pour l’aviculture française ?  

Le Gaulois Professionnel a choisi la cheffe Amandine Chaignot pour porter les volailles de la marque. Débuté fin 2022, le partenariat vient d’être renouvelé pour l’année 2025.   

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