Aller au contenu principal

Veaux laitiers : les bons repères pour leur mise en marché

La contractualisation permettra une meilleure visibilité aux éleveurs laitiers quant à la valorisation de leurs veaux. Race, conformation, âge, poids, obligations sanitaires, plus rien ne sera laissé au hasard.

Les Index d'aptitudes bouchères sont à la disposition des éleveurs pour choisir leurs doses de races mixtes ou de croisement.
Les Index d'aptitudes bouchères sont à la disposition des éleveurs pour choisir leurs doses de races mixtes ou de croisement.
© S. Leitenberger

Si, jusqu'à présent, l’achat des veaux laitiers peut se réaliser au petit bonheur la chance, la contractualisation permettra de savoir exactement à quel prix sera payé quel type de veaux.

Plusieurs données seront prises en compte pour évaluer leur prix avec en premier lieu la race ou le type de croisement. « Les races bouchères spécialisées à privilégier pour le croisement sont : blanc bleu, charolais, Inra 95 et limousin », assurent les interprofessions lait et viande dans le guide des repères techniques pour la mise en marché des veaux issus du cheptel laitier. L’optimum d’âge à la vente se situe entre 14 et 30 jours.

Six repères permettent d’évaluer la conformation du veau : la largeur de la culotte, l’épaisseur du dessus, l’épaule, l’arrondi de la culotte, le dessus d’épaule ainsi que la largeur de dos. Ils sont ensuite classés de U, pour une très bonne conformation avec un veau à la musculature massive et compacte, à P pour une conformation médiocre, en passant par R (bonne conformation) et O (conformation ordinaire). Ce sont ces conformations qui permettront d’évaluer la qualité des veaux vendus.

Veaux laitiers : les bons repères pour leur mise en marché

Dans tous les cas, le veau devra avoir reçu une prise de colostrum dans les six heures suivant sa naissance, une buvée et une ration avant son départ de la ferme et avoir un nombril sec et bien cicatrisé.

Être en adéquation avec le marché

Avec la contractualisation, le producteur comme l’acheteur pourra mieux être en adéquation avec le marché, notamment pour intégrer celui de la restauration collective, qui importe encore massivement de la viande bovine étrangère. Cela permettra d’évaluer concrètement, et en amont, l’impact d’un croisement ou de l’engraissement d’un veau avant la vente.

« Les contrats permettent de piloter économiquement son exploitation. Entre un veau à 150 euros ou à 300 euros, il n’est pas inutile de réfléchir à ce que l’on fait ! », glisse l’éleveur lotois.

Tendance

Le nombre de veaux disponible pour l’engraissement est estimé à quelque 2 millions par an dans l’Hexagone. Seuls 13 % sont ensuite engraissés pour être abattus en jeunes bovins ou bœufs. « En France, il a peu d’ateliers d’engraissement associés à la production laitière et, avec la fin des quotas, de moins en moins, analyse Philippe Choteau, économiste à l’Idele. Alors qu’une fois engraissé, le JB laitier a pleinement ses débouchés. »

Côté web

Retrouvez le contrat type pour les veaux laitiers sur le site https://www.interbev.fr/, rubrique Contractualisation puis Les outils de la contractualisation.

Les plus lus

éleveurs  avec leur troupeau au pâturage
« Nous dégageons 74 000 € de revenu disponible à deux en bio avec 36 vaches laitières »
Au Gaec du Bourguet, dans l’Aveyron, Camille et Lénaïc Vabre ont fait le pari osé de s’installer à deux sur une petite structure…
Anne et Jean-Marc Le Vourc’h, éleveurs
« En produisant moins de lait, nous avons amélioré notre marge brute de 100 €/1 000 l en un an »
Dans le Finistère, depuis qu’ils ont désintensifié leur système, Anne et Jean-Marc le Vourc’h ont amélioré tous les indicateurs…
Sylvain Tola, éleveur dans la Loire, et ses vaches montbéliardes au pâturage en mars
Prairie : « Dans la Loire, mes 65 vaches pâturent tout l’été sur 22 hectares »

Le dactyle, la luzerne, le lotier et six autres espèces composent les prairies des vaches laitières de Sylvain Tola, dans la…

Guillaume Dousset, éleveur à Frossay en Loire-Atlantique
« Nos bœufs prim’Holstein croisés hereford sont finis un an avant nos autres bœufs »

En Loire-Atlantique, les parcelles de marais de Guillaume et Maxime Dousset sont valorisées avec des bœufs croisés prim’…

Soins vétérinaires : « Nous avons opté pour un forfait de 37 euros par vêlage pour le suivi de nos vaches »

Certains éleveurs contractualisent les soins de leur troupeau avec leur vétérinaire. Le forfait permet un suivi régulier des…

Franck Bonraisin, associé du Gaec La Morice
« Nous avons gagné 10 €/1 000 l grâce à une vraie stratégie de renouvellement »

Depuis deux ans, le Gaec La Morice utilise le génotypage et la semence sexée pour limiter le nombre de génisses de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière