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Haies, couverts, jachères... : les principales infrastructures reconnues comme surfaces d'intérêt écologique en grandes cultures

La France a opté pour un large choix d’éléments autorisés au titre des surfaces d’intérêt écologique. Ce « catalogue »  inclut des éléments topographiques et surfaciques plus ou moins attractifs en termes de coefficient...

Du fait d'une approche purement quantitative et non qualitative, le système des SIE pousse les agriculteurs à respecter la réglementation a minima. © C. Gloria
Du fait d'une approche purement quantitative et non qualitative, le système des SIE pousse les agriculteurs à respecter la réglementation a minima.
© C. Gloria

Chaque élément topographique (haies, rangées d’arbres, bosquets, murets…) et surfacique (bordures, couverts d’interculture, jachères, cultures fixatrices d’azote…) est associé à un coefficient surfacique. Attention : ces coefficients peuvent évoluer à la hausse comme à la baisse au fil des ans, ce qui impose de vérifier leur valeur au moment de la déclaration PAC. La majoration l’an passé du coefficient pour les jachères mellifères donne ainsi un regain d’intérêt à ce type de couvert par rapport à une jachère traditionnelle. Les règles à respecter pour comptabiliser ces éléments en SIE peuvent aussi changer. La largeur minimale des bordures de champ est ainsi passée de 1 mètre à 5 mètres en 2018. Un changement lourd de conséquences ! Les règles d’entretien doivent aussi être respectées scrupuleusement. Pour les couverts, bandes et jachères, l’usage de produits phytosanitaires est désormais très contraint. Les périodes pendant lesquelles les couverts doivent être en place (variables selon les départements) sont un autre point de vigilance. Jongler entre ces contraintes et les pratiques les plus favorables à la biodiversité n’est pas toujours facile.  

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