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Photovoltaïque « Je compte réduire la facture d’électricité de mes poulaillers grâce à l'autoconsommation collective ACC»

Julien Derval, éleveur de volailles à Le Saint (Morbihan), a le projet de monter une opération d'autoconsommation collective photovoltaïque. Son objectif est de réduire les charges d'électricité de ses poulaillers répartis sur plusieurs sites et de vendre le surplus de la production à des entreprises agro-alimentaires locales. 

Julien Derval, éleveur de volailles de chair dans le Morbihan
Julien Derval, éleveur de volailles de chair dans le Morbihan
© A. Puybasset

« J’exploite trois bâtiments de volailles de chair sur deux sites, soit 4 000 m2. Depuis quatre ans, tous sont déjà équipés de centrales photovoltaïques en toiture, et bénéficient pour la plupart de contrats anciens (S17, non compatibles avec une opération d'autoconsommation collective ACC) avec injection totale dans le réseau public. Je dispose en plus d’une petite centrale en autoconsommation sur chaque site mais leur production répond à seulement 20-25 % des besoins des poulaillers. 

Lire aussi : « Le modèle économique de l’Autoconsommation collective reste à confirmer pour les agriculteurs »

J’ai le projet de créer une opération d’autoconsommation collective de type « ouverte » à partir d’une centrale de 110 kW (contrat S21) située à 2 km, en cours de montage sur un hangar agricole, du site de mes parents et que j’ai cofinancée. 

Lire aussi : Autoconsommation collective photovoltaïque : Vendre son électricité photovoltaïque à ses voisins devient possible

La production d’électricité serait en priorité consommée par leur maison d’habitation et par mes trois poulaillers, avec l’objectif d’atteindre 50 % des besoins en électricité. L’ACC me permettrait d’accéder à un coût d’électricité moins élevé (environ 0,14 euro) que celui de mon fournisseur actuel (0,19 euro sur le site en tarif bleu, 0,25 euro sur celui en tarif jaune). 

La part d’électricité non consommée serait vendue à un ou des consommateurs locaux. Je cible en priorité les industriels agroalimentaires. Ils consomment davantage en journée et sont de gros consommateurs, ce qui évite de multiplier le nombre de clients dans l’ACC et simplifiera les démarches. Ils connaissent bien le milieu agricole. 

Lire aussi : Photovoltaïque : l'autoconsommation d'électricité rentable en volailles

Communiquer auprès du grand public sur les synergies d’une énergie locale en circuit court est aussi une opportunité pour l’agriculteur comme pour l’entreprise. J’ai démarché une entreprise agroalimentaire avec qui je travaille, basée à moins de 20 kilomètres. »

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