Aides à la restructuration pour raisons sanitaires
Pouvoir bénéficier d’aides à la restructuration pour des raisons sanitaires était une demande de la profession. Elle a été entendue. Le conseil spécialisé de France AgriMer vient en effet d’introduire cette mesure dans le programme national d’aides, même si aucune enveloppe n’était prévue à cet effet. « Cela ne concerne que 15-20, voire 30 hectares par an, relativise Anne Haller, déléguée pour la filière viticole chez FranceAgriMer. Cela ne posera pas de problème budgétaire. »
Cette mesure sera ouverte à l’ensemble du territoire français et sans plafond de surface, pour les parcelles arrachées pour cause de flavescence dorée. La replantation à l’identique devrait a priori être possible, même si ce point n’est pas encore acté. Le montant de l’aide n’est pas non plus tranché. S’il est certain que l’enveloppe plantation de l’aide à la restructuration sera versée à l’exploitant (4800 euros par hectare), l’indemnité perte de récolte n’est pas encore acquise. Au maximum, Anne Haller prévient que le montant global ne pourra dépasser les 10 000 euros par hectare.
Pas d’aide pour les maladies du bois
Mais attention. Seules les parcelles atteintes de maladies avec plan de lutte obligatoire pourront rentrer dans cette mesure. Exit donc les parcelles touchées par les maladies du bois, l’arrachage des ceps n’y étant pas obligatoire.