Veaux laitiers : des contrats pour améliorer leur valorisation
Face à un marché du veau sous tension, les interprofessions lait et viande ont travaillé sur un modèle de contrat entre éleveurs laitiers et acheteurs de jeunes veaux.
Face à un marché du veau sous tension, les interprofessions lait et viande ont travaillé sur un modèle de contrat entre éleveurs laitiers et acheteurs de jeunes veaux.
Depuis la fin des quotas laitiers, avec la forte diminution de l’engraissement des veaux sur les fermes laitières et la baisse de consommation, la valorisation des veaux laitiers n’a fait que diminuer. La crise sanitaire a encore accentué les difficultés. Depuis deux ans, les interprofessions lait et viande, Cniel et Interbev, se sont donc rapprochées pour améliorer l’adéquation entre disponibilités et débouchés des veaux laitiers. Une piste est la contractualisation entre éleveurs laitiers et acheteurs de jeunes veaux. « Des repères techniques pour la mise en marché des veaux laitiers ont été élaborés, explique Nadine Ballot, du Cniel. Et un modèle de contrat est en cours de finalisation. Cela permettra aux éleveurs laitiers de discuter en amont avec les acheteurs de veau pour mieux répondre à leurs attentes en termes de conformation et poids et donc de plans d’accouplement. »
Une autre piste, qui serait facilitée par la contractualisation, est de décaler des vêlages. « Alors que la viande de veau se consomme surtout en hiver, beaucoup de veaux laitiers naissent à l’automne et en hiver, à une période où la filière veaux de boucherie réduit les places d’engraissement, précise Nadine Ballot. Nous allons étudier la possibilité de décaler une partie des vêlages au printemps. »