Produits laitiers : bilan et perspective pour les importations chinoises

Les importations chinoises de produits laitiers auraient reculé de 11 % en équivalent matière sèche du lait au premier semestre, selon les calculs de Global Dairy. Les importations chinoises de poudre de lait entier ont ainsi chuté de 9 % et celles de poudre de lait écrémé de 36 % par rapport à l’an dernier. La baisse est de 12 % pour la poudre de lactosérum malgré un rebond de 6,2 % sur le seul mois de juin. A l’inverse, les importations de beurre ont progressé de 10 % et celles de fromage de 1 %. 

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La Chine va acheter moins de poudre de lait en 2024

Les importations chinoises de poudre de lait entier devraient diminuer en 2024, influencées par la production nationale substantielle et les importants stocks des années précédentes. Historiquement, les transformateurs laitiers préféraient la poudre importée pour sa qualité constante et ses normes nutritionnelles par rapport au produit local. Cependant, les améliorations de la qualité de la production nationale modifient progressivement cette préférence, précise l’USDA.

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Des importations chinoises de beurre au rendez-vous sur 2024

L’USDA s’attend à une petite hausse des importations chinoises beurre sur l’ensemble de l’année, à 140 000 tonnes contre 138 000 tonnes un an plus tôt (+1,4 %), un niveau qui resterait inférieur au record de 2022 (153 000 t). La demande en beurre, ainsi qu’en crème, progresse chez les industriels de la boulangerie pâtisserie et des glaces notamment. Si la production locale est attendue en croissante, la qualité du beurre et de la crème fabriqués en Chine laisse à désirer pour certaines utilisations, d’où une demande à l’import, essentiellement satisfaite par la Nouvelle-Zélande. La Chine est néanmoins le troisième client de l’UE, derrière les États-Unis et le Royaume-Uni, pour le beurre, avec 5 951 tonnes (+29 %) sur les quatre premiers mois de l’année.

La collecte laitière des principaux exportateurs recule

La collecte laitière des 5 principaux bassins laitiers devrait reculer de 0,1 % e 2024, selon le dernier rapport de l’USDA. En cause, la chute de 7,4 % de la production de lait en Argentine, le repli de 0,7 % prévu en Nouvelle-Zélande, qui ne seront pas compensés par les progressions attendues dans l’Union européenne (+0,1 %), aux États-Unis (+0,2 %) et en Australie (+3,3 %).