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Une fédération qui bouge et veut redonner sa place à la pêche

Nouvelle saison de pêche et nouvelle équipe à la fédération de pêche : cette campagne 2023-2024 est marquée sous le sceau du renouveau et du dynamisme.

Trois hommes tiennent une banderole et une brochure
La nouvelle équipe de la fédération de pêche présente sa brochure 2024
© Marion Ghibaudo

Neuf salariés, de nombreux bénévoles présents pour toutes les actions menées à l’année, et seize AAPMA maillant le département : la fédération de pêche, bien que discrète, pèse un certain poids en Lozère. En 2023, un nouveau bureau a été élu, avec à sa tête Pierre Vlahovitch. « La Lozère est un territoire de pêche, et c’est une vraie fierté », note ce dernier, qui voit une mission essentielle à la structure qu’il préside : faire perdurer et faire découvrir la pêche, un loisir qui se pratique seul ou à plusieurs, et toujours de manière conviviale. « Nous avons de nombreux projets que nous allons essayer de mener dans les prochaines années avec l’équipe dirigeante et le conseil d’administration. Il y a beaucoup de dossiers à finaliser, mais ça avance dans le bon sens », note Pierre Vlahovitch. Parmi les sujets d’importance : continuer à attirer de nouveaux publics en proposant différentes animations, « renouer des contacts avec les départements limitrophes, et essayer de sortir la Lozère de son repli sur soi. Nous avons des atouts à faire valoir auprès des pêcheurs, qu’ils soient français ou étrangers, et il est temps de les faire découvrir ». Par exemple, en soulignant qu’en Lozère, il existe de nombreux parcours de pêche, accessibles à tous les publics : « le produit de la pêche est très varié en Lozère selon que l’on se trouve sur l’Aubrac ou que l’on aille en Cévennes, par exemple. En une semaine, il est tout à fait possible d’expérimenter tous les jours différentes choses », assure le président de la fédération.
Quant à la découverte de la pêche, elle est assurée à la fois par des animations ponctuelles et via l’école de pêche pilotée par la fédération, notamment.
Pour pêcher en Lozère, il faut une carte de pêche a minima (14 000 cartes sont délivrées par an), dont les tarifs évoluent régulièrement. Cette année, une légère augmentation a été décidée à l’échelle nationale pour certaines catégories de cartes. « Néanmoins, la fédération de pêche et ses AAPMA ont décidé de limiter autant que possible cette augmentation en ne modifiant pas la part départementale sur les cartes annuelles majeures et femmes », a tenu à souligner Pierre Vlahovitch. Ce qui revient à dire que la part départementale diminue en pourcentage sur le total du tarif. Par ailleurs, il a été décidé de baisser la cotisation Lozère sur les cartes jeunes et enfants. « Seules les cotisations Lozère sur les cartes hebdomadaires et journalières ont augmenté ». Le tarif d’une carte annuelle est de 85 € : « c’est un loisir très abordable lorsque l’on réfléchit au nombre de jours possibles de pêche durant l’année (250 jours par an en Lozère), et accessible de 4 à 99 ans. C’est un loisir intergénérationnel, on se transmet les techniques de génération en génération ».

Une ressource à préserver

Et pour s’assurer que la pêche en Lozère soit un loisir qui perdure encore longtemps, la protection de la faune aquatique et le changement climatique sont des enjeux importants. « Plus que jamais le pêcheur se doit d’être une sentinelle de l’environnement et de nos milieux aquatiques. La ressource en eau est un défi majeur pour les années à venir, il faut apprendre à la partager mais surtout la préserver pour ne pas perdre définitivement notre trésor halieutique présent depuis des millénaires ». Et pour protéger et partager cette ressource, il faut d’abord la comprendre ; ce à quoi s’emploie la fédération de pêche en menant de nombreuses études sur le terrain dont celle conduite par un étudiant d’AgroSup Paris, Marius Barrault, pour la mise en place du suivi thermique des cours d’eau. En collaboration avec les fédérations des départements voisins, des suivis de ressources sont aussi en train d’être créés.
Enfin, dernière ligne de travail sur laquelle la fédération planche en ce moment : redynamiser la pisciculture de Trémolins, pour une production de poissons qui pourrait être vendue à des fédérations voisines, notamment. « Nous voulons plutôt faire du qualitatif, donc on produit de faibles densités de poissons, et cela génère du poisson non abîmé ».
Quant aux prochaines années, les idées pour continuer à faire parler de la pêche en Lozère ne manquent pas…
 

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