Viande de porc : l’Europe importe moins
Porcelets : Aucun grand changement de tendance sur le marché français. Le commerce gagne en fluidité mais la prudence reste de mise, en particulier dans les régions où la logistique est perturbée par les mouvements liés à la loi travail. Les prix continuent d’osciller entre maintien et fermeté selon la région et la catégorie considérées.
Découpe : Sans surprise au regard de l’abondance des offres, les importations européennes de viande de porc restent minimes et en repli. Selon Bruxelles, celles-ci se sont élevées à 7 887 tonnes équivalent carcasse (téc) au premier trimestre, en repli de 17,6 % par rapport à la même période l’an dernier. Un désintérêt qui affecte en premier lieu notre principal fournisseur, la Suisse, dont les ventes ont reculé de 5 % à 5 038 téc. Loin derrière sont également touchés la Norvège (-15 % à 510 téc) et les États-Unis (-1 % à 394 téc). Seul le Chili tire son épingle du jeu et s’assoit à la seconde place des fournisseurs de l’UE, avec des envois en hausse de 27 % à 891 téc.