Viande bovine : tension en amont... et en aval
Gros bovins : Certaines enseignes n’effectueraient qu’une minorité de leurs approvisionnements à des prix plus élevés, comme annoncé auprès des éleveurs et n’hésiteraient pas à changer de fournisseurs pour privilégier les tarifs moins élevés. En effet, tous les abattoirs n’achètent pas les vaches sur des bases de prix à la hausse. Certains sont situés dans des bassins mieux approvisionnés ou sont moins pris à partie par les éleveurs. Ils peuvent donc proposer des prix plus compétitifs à la grande distribution.
Veaux : Deuxième partie de mois, vacances scolaires et surtout météo au beau fixe, voilà qui ne contribue pas à la consommation de viande de veau. Les rayons des grandes surfaces restant garnis, les abattoirs ont peu de besoin. Les ateliers d’engraissement sont assez engorgés, ce qui ralentit le rythme des mises en place.
Ovins : En cette fin de semaine, la demande en viande s’est réveillée alors que le ramadan se termine ce soir. Ce sont les marchandises européennes qui semblent avoir tirées leur épingle du jeu. Le marché est plus fluide.