Viande bovine : manque de consommation général
Gros bovins : L’ambiance est toujours maussade dans la filière viande. C’est la consternation qui règne chez les abattoirs face à une consommation française jugée mal orientée, pire que l’an passé. En viande de qualité bouchère, maintenant Pâques passé, les commandes sont limitées, ce malgré le début de mois. En viande ordinaire, les vacances scolaires en cours dans la zone B et qui approchent en zone A limitent la demande des collectivités. Dans ce contexte, les prix des vaches allaitantes s’érodent, même si au vu des relations délicates entre producteurs et abatteurs les négociations sont prudentes. En vaches laitières, les prix se stabilisent, quelques hausses sont encore constatées sur certains marchés en vif. L’export de viande bovine ne permet pas de donner une note positive à la tendance du moment. Les prix de la viande ont baissé en Italie et notamment en Allemagne, du fait d’une consommation moins bien orientée. Dans ce contexte, les cours des jeunes bovins allaitants ne parviennent pas à se maintenir.
Veaux : Les prix des veaux de boucherie, notamment de qualité bouchère, ont continué de descendre cette semaine, parfois de manière plus prononcée que la semaine précédente. Cette baisse, saisonnière, était anticipée par les opérateurs, et le marché reste assez serein, notamment car les sorties sont limitées, les intégrateurs ayant joué la prudence au moment des mises en place.
Ovins : Le marché de la brebis est calme et peu animé. Les disponibilités du moment sont supérieures aux besoins. Les cours baissent.