Soupçons sur des produits à base d’igname
Des compléments alimentaires à base d’igname, une plante exotique, sont dans le collimateur des autorités sanitaires, leur responsabilité n’ayant pas pu être écartée dans la survenue de lésions du foie, sans séquelles toutefois, chez des personnes en ayant consommé. L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a recensé onze déclarations d’effets indésirables, selon un premier bilan d’un dispositif de vigilance lancé en 2009. Cette « nutrivigilance » est élargie aux nouveaux aliments (extrait d’écorce de magnolia, jus de noni, pulpe déshydratée de fruit de baobab...), ainsi qu’aux boissons ou aliments enrichis et aux denrées destinées à une alimentation particulière pour les bébés ou les personnes âgées entre autres. « Il existe 600 sous-espèces d’igname, certaines étant comestibles, à condition de les laver et de les faire cuire correctement, et d’autres toxiques », selon Marie Favrot, conseillère Anses.