Porcs : offre large dans l’Union européenne
Porcs : Début mars a été synonyme de retour à la baisse des cours nord européens. Le repli de 4 centimes des cours allemands mercredi a tiré les prix belges (-3 centimes) et néerlandais (de -4 à -5 centimes) vers le bas. L’offre semble avoir progressé suite aux récentes hausses, alors que la demande en viande s’est avérée modérée et la revalorisation des prix des pièces toujours délicate. Si le Danemark a joué la carte du statu quo, le sud de l’Europe est apparu proche de l’équilibre. En Espagne, la fluidité était de mise, ce qui a soutenu les cours, malgré le regain de prudence des industriels qui craignent de perdre en compétitivité à l’export suite à la baisse allemande.
Selon le Marché du porc breton (MPB), la récente hausse des prix communautaires s’explique par une offre ponctuellement plus mesurée. Mais dans l’ensemble, les volumes restent larges. Sur les neuf premières semaines de 2015, les abattages ont progressé de 0,95 % en Allemagne, 3,73 % au Danemark et 3,11 % aux Pays-Bas. En Espagne, l’activité s’est envolée en décembre (+12,15 %). Seule la France voit sa production reculer (activité Uniporc en baisse de 1,53 %). Pour le MPB, “ l’Europe 2015 sera vraisemblablement en hausse de production ”. Et ce d’autant que les enquêtes de fin 2014 —qui portent sur 90 % des effectifs de l’UE— font état d’une hausse de 1,2 % du cheptel porcin à un peu moins 132,6 millions de têtes, selon l’Institut du porc.
Porcelets : Les va-et-vient des cours des porcs charcutiers se ressentent sur le marché européen des porcelets. Faute de lisibilité et compte tenu d’une situation financière toujours inquiétante pour les éleveurs, la prudence reste de mise. L’offre étant peu évolutive, les cours oscillent entre maintien et fermeté.