LME : l’Ania change de ton
S’il est un autre sujet réglementaire qui occupe beaucoup les équipes de l’Association nationale des industries alimentaires, c’est bien la question de la loi de modernisation de l’économie (LME) dont la mauvaise application, selon son président Jean-René Buisson, fragilise les entreprises. « On va changer de ton », a-t-il prévenu le 29 mars, déplorant l’absence de réaction de l’Élysée sur ce sujet. « Une partie de la LME n’est pas claire, on veut en sortir. S’il n’y a pas de rappel à l’ordre des autorités du pays on fera autrement. Ce ne sera pas très difficile de provoquer une majorité (en regroupant des députés de droite et de gauche) pour une remise en cause de la LME », a menacé le président de l’Ania. Pour éviter cette extrémité, l’organisation demande des amendements renforçant les conditions générales de vente comme point de départ des négociations commerciales et la généralisation des plans d’affaires annuels.