Les professionnels mécontents
Les réactions ont été unanimes pour souligner les points capitaux ne figurant pas dans la proposition de la Commission comme ils l’avaient demandé. OriGIn, l’ONG mondiale regroupant plus de deux millions de producteurs, a souligné : « Un pas en avant et deux pas en arrière ». « Nous sommes restés dans le cadre général de la concurrence et de l’étiquetage », déclare Christian Amblard, directeur du Syndicat du pruneau d’Agen et membre du comité technique d’OriGIn. Même approche au Cnaol, Conseil national des appellations d’origine laitières, qui se focalise sur l’absence de régulation des volumes, mais regrette aussi le manque d’intervention sur les ingrédients. L’Association des régions européennes et des produits d’origine et les consortiums italiens ont également la même approche. Certains envisagent de faire paraître ces lignes directrices dans les cahiers des charges.