Jeunes bovins : des prix européens assez élevés
Bovins : La fermeté des cours des jeunes bovins allaitants n’est pas une tendance cantonnée à l’Hexagone. Au contraire, les cours allemands et italiens sont supérieurs à leur niveau de l’an dernier. La consommation italienne « semble repartir à la hausse après dix ans de baisse », explique l’Idele. En Allemagne, la demande est tonique à cette période de l’année, d’autant plus qu’elle bénéficie toujours du report de consommation du porc. Au niveau européen, l’offre est mesurée. Certes, les abattages polonais sont dynamiques, avec 718 000 taurillons sur neuf mois soit 12 % de plus qu’un an plus tôt. Mais les sorties demeurent modérées en France et en Italie. En Allemagne, après des abattages toniques en 2017, les sorties pourraient plafonner début 2018, les effectifs étant en recul.
Veau : Les prix des veaux de boucherie ne devraient plus beaucoup évoluer d’ici à la fin de l’année. La fermeté devrait rester de mise dans un marché où l’offre est modérée et la demande jugée assez correcte pour la période. Même le marché des croisés s’est amélioré et les cours des veaux rosés clairs R ont retrouvé leur bas niveau de 2016.
Ovins : L’ambiance est active sur les marchés en vif cette semaine, avec des cours assez facilement reconduits voire même en hausse dans certaines catégories. En brebis aussi, la fluidité est de mise.