Agneaux : le Royaume-Uni perd du terrain en France
Gros bovins : Le marché italien ne donnait toujours pas de signe de reprise ces derniers jours. Les acheteurs demeurent prudents, au vu des cours relativement élevés du bétail maigre sur le marché français. Ils espèrent que les prix de la viande progresseront d’ici à l’automne de l’autre côté des Alpes afin de revaloriser leurs animaux. Comme le marché français est pour le moment peu fourni, les tarifs évoluent peu.
Veaux : La demande en viande est régulière et correspond aux disponibilités du moment ce qui permet aux tarifs d’être facilement reconduits dans l’ensemble.
Ovins : Les importations françaises de viande ovine ont reculé de 2 % en 2014, à 101 000 t, pour atteindre leur plus bas niveau depuis 1987, lorsque l’accès au marché français était encore protégé. Eblex note que c’est le Royaume-Uni qui a le plus reculé, avec une baisse de ses envois de 5 %, alors que les expéditions irlandaises et néo-zélandaises sont restées à peu près stables. En cinq ans, les achats de la France au Royaume-Uni ont diminué de 29 % et la part de marché de nos voisins britanniques est passée de 49 % à 47 %. Ces derniers envisagent 2015 avec une grande prudence. Alors que la demande française reste morose, l’appréciation de la livre sterling face à l’euro diminue leur compétitivité dans l’Hexagone.