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Ressource en eau
Une gestion « active »

VOTÉ. « La France n’est pas menacée d’aridité, mais on a vu une succession récente de périodes de sécheresse et il y a de fortes chances que la situation empire dans les prochaines années. » Tel a été le rappel formulé par Pascal Berteaud, directeur de l’Eau au ministère de l’Environnement et du Développement durable, lors du colloque du jeudi 16 novembre relatif à la gestion raisonnée de l’eau. Sur ce sujet, les progrès avancent en matière de gestion globale de la ressource en eau pour un usage plus rationnel. Et notamment, après avoir été adopté par l’Assemblée nationale en mai dernier, le projet de Loi sur l’eau a été voté en seconde lecture au Sénat le 11 septembre.

Volonté est ainsi faite de développer la notion de l’accès à l’eau comme un droit universel. En matière d’agriculture, facteur de trouble en période estivale, Bernard Itier (président du centre Inra de Montpellier) et Bernard Guidez (président de l’association Farre) ont réaffirmé que la recherche agronomique et les agriculteurs irrigants participent activement à la gestion saine des ressources en eau (mesures régulières, volumes négociés avec les agences de l’eau...). Une des solutions réside dans le partage de l’eau selon une logique de débit, sachant que les besoins restent saisonniers. À cela s’ajoute, selon la situation hydrologique propre à chaque territoire, la nécessité d’anticiper pour mieux gérer les assolements, afin de permettre une optimisation des restitutions annuelles aux nappes. Les essais d’agro-foresterie apparaissent tout aussi convaincants, en permettant d’évaluer l’utilisation de la ressource en eau dans des conditions limites.

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