Marchés céréaliers
Russie et Ukraine tentent de freiner l’export
De crainte de ne pas avoir suffisamment de blé et d’orge à disposition et de voir flamber son marché intérieur, l’Ukraine a prolongé les quotas mis en place pour trois mois au début du mois de juillet. Ils seraient en vigueur jusqu’en mars prochain. Les volumes autorisés à l’exportation pourraient toutefois être supérieurs aux 3.000 t en vigueur sur la première période.
La Russie songe elle aussi toujours à mettre en place un système restrictif à l’export. Le gouvernement pourrait recourir à l’intervention, qui l’obligerait à mettre simultanément en place des taxes à l’exportation. Celles-ci pourraient atteindre 10 % du prix du blé… ce qui n’aurait toutefois qu’un effet relativement peu dissuasif sur les échanges. En orge, elles pourraient monter à 30 % du prix de la céréale, ce qui aurait davantage d’impact.