Aller au contenu principal

Filière betteravière/éthanol

La CGB dénonce la remise en cause de la fiscalité

« POURQUOI, MONSIEUR le ministre, remettre en cause dès la première année la fiscalité des biocarburants, qui est un des éléments fondamentaux d’équilibre économique de la filière naissante sans lequel les unités de production ne peuvent trouver un équilibre financier ? », a interrogé Dominique Ducroquet, président de la CGB (Confédération générale des planteurs de betteraves), le 4 décembre, lors du congrès annuel de la structure à Paris. « Nous sommes fiscalisés en matière de production de biocarburants », a souligné à ce sujet son directeur général, Alain Jeanroy, le 3 décembre en conférence de presse. Dans le texte actuel, la taxe touchant l’éthanol passerait à 15,6 € par gigajoule contre 12,8 € actuellement et 11,9 € pour le diesel. 18,8 € sont exigés pour l’essence. C’est une « politique de Gribouille », a estimé le directeur général. Ces revendications n’ont rencontré que peu d’écho auprès de Michel Barnier : « Avec la proposition initiale des services de Bercy, on était à moins 40 % de défiscalisation par rapport à la situation antérieure, a-t-il indiqué le 4 décembre. J’ai obtenu au sein du gouvernement que la baisse soit limitée à 15 %, et c’est maintenant au Parlement qu’il revient d’en arrêter les modalités ». La CGB a également fait part de ses doutes concernant la rémunération de la betterave éthanol. « Les industriels nous imposent des prix totalement déconnectés de ceux auxquels ils valorisent l’éthanol », a expliqué Dominique Ducroquet. Le syndicat souhaite une rémunération proche des 25 €/t, alors que les industriels proposent 18-20 €/t. Le ministre a indiqué avoir commandé un rapport sur la formation du prix pour clarifier la situation. Un travail « en cours de finalisation », a-t-il précisé, signalant que « les entreprises coopératives et industrielles ne fonctionnent pas selon la même logique ».

Les plus lus

Un palmier à huile
Prix des huiles végétales : quelle tendance pour les prochains mois ?

Les prix des huiles de palme, de soja, de tournesol et de colza ont nettement renchéri ces dernières semaines, dans un…

Déchargement d'un bâteau d'engrais TSP (Triple super phosphate) en provenance de Sfax (Tunisie)
En quoi consiste le partenariat sur les fertilisants signé entre le Maroc et la France ?

L’interprofession Intercéréales a signé un partenariat relatif aux fertilisants avec l’Office chérifien des phosphates. Si les…

<em class="placeholder">champ de blé au Minas Gerais, au Brésil</em>
Le blé sud-américain relève le défi du changement climatique

La disponibilité en eau, le renouvellement variétal et le non-labour sont les atouts dont disposent le Brésil et l’Argentine,…

Drapeau du Maroc posé sur un bureau.
Commerce français de céréales : quel bilan tirer de la rencontre officielle France-Maroc ?

L'expert d'Intercéréales Yann Lebeau avertit qu'en termes commercial, la visite du président de la République française…

Un graphique sur écran noir.
Blé et Maïs : « L’offre décroît et la demande n’est pas très dynamique... avec des stocks de report prévus à 584 Mt », selon le CIC

Alexander Karavaytsev, économiste du Conseil international des céréales (CIC), dispose d’une vision très prudemment haussière…

Blé en Ukraine : le commerce et la production s’en sortent bien, rapporte Fastmarkets

Les coûts du Fobbing ont baissé en Ukraine, revenant à des niveaux proches de ceux observés avant la guerre début 2022.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne