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Australie/export céréales

Le nouveau Premier ministre australien, Kévin Rudd, vient de lancer, comme il l’avait promis durant la campagne électorale en 2007, la réforme du monopole d’État sur les exportations de céréales. Il s’agit de l’un des points de friction entre l’Union européenne et l’Australie dans le cadre des négociations à l’OMC. Bruxelles réclame depuis plusieurs années, en échange de la suppression de ses restitutions à l’exportation d’ici 2013, la fin de ces entreprises d’État, de certaines formes d’aide alimentaire et de crédits à l’exportation pratiqués par l’Australie, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande et le Canada.

À peine plus d’un mois après l’investiture de la nouvelle équipe, le ministre australien de l’Agriculture, Tony Bruke, a décidé de mettre en place un groupe d’experts sur l’avenir du secteur des céréales. Composé de professionnels, il sera chargé d’ouvrir le débat sur l’avenir de la filière et de proposer une alternative à l’actuel Bureau international des céréales d’Australie (AWBI) voué à disparaître et qui, jusqu’à présent, concentre de larges pouvoirs entre ses mains. Ces experts devront plancher sur la mise en place des outils de substitution à l’actuelle Commission des exportations de céréales d’Australie (EWC) qui ne détiendra plus de monopole, a confirmé Kévin Rudd, le 7 janvier. Celle-ci sera remplacée par une nouvelle administration dont le rôle sera uniquement de délivrer des accréditations à des entreprises d’exportations, par exemple à des coopératives de producteurs. Avec cette réforme, Canberra espère tourner la page des scandales qui ont éclaboussé les pouvoirs publics ces dernières années, et notamment le précédent gouvernement de John Howard.

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