« Je propose des plats festifs à emporter à base de lait de chèvre au salon de l’agriculture »
Eleveuse de chèvres et fromagère fermière dans le Lot-et-Garonne, Johana Gollart Melia propose aux visiteurs du Salon de l’agriculture une large gamme de produits à emporter ou à consommer sur place. Témoignage d’une chevrière-fromagère-glacière au cœur de l’animé pavillon 3 des produits et saveurs de France.
Eleveuse de chèvres et fromagère fermière dans le Lot-et-Garonne, Johana Gollart Melia propose aux visiteurs du Salon de l’agriculture une large gamme de produits à emporter ou à consommer sur place. Témoignage d’une chevrière-fromagère-glacière au cœur de l’animé pavillon 3 des produits et saveurs de France.
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« Avec mon mari Pablo, nous élevons 110 chèvres depuis 2014. Nous fabriquons du fromage et des glaces au lait de chèvre ainsi que de la viande de cabri. L’an dernier, je suis venue avec le stand collectif de la route des fromages de chèvre de Nouvelle-Aquitaine. Cette année, je me lance dans la vente de plats prêts à consommer pour les visiteurs du salon de l’agriculture. Au menu : des burgers au fromage ou au cabri mariné, des paninis, des bowls, des accras, des beignets et de la glace au lait de chèvre. Je suis d’origine antillaise et j’ai préparé des accras épicés mais non pimentés. C’est assez facile à faire avec moitié de farine et moitié de lait de chèvre. Je suis une habituée de la vente dans les festivals, les foires ou les marchés de producteurs. Mais là, neuf jours à Paris, c’est une autre échelle ! En plus de la location du stand partagée avec un ostréiculteur et un viticulteur, il y a le transport, le logement et les salaires de mon apprenti et des quatre étudiants bordelais que j’ai embauché pour neuf jours. Vendre sur une foire, ce n’est pas comme vendre sur un marché. Il faut être attractif et savoir mettre de l’animation. Il faut aussi être bien organisé pour conserver une bonne qualité sanitaire des produits chauds ou froids. C’est un pari mais je vais chercher de la valeur ajoutée sur des produits transformés et festifs. Ici, une boule de glace au lait de chèvre à cinq euros, ça passe. Dans le Lot-et-Garonne, je les vends plutôt à quatre euros. »