Bretagne
“Produit en Bretagne” lance un forum d’échanges "Agro-Agri-Distri"
Avec bientôt 400 adhérents, l’association veut développer un dialogue constructif entre les maillons de la filière alimentaire bretonne.
Avec bientôt 400 adhérents, l’association veut développer un dialogue constructif entre les maillons de la filière alimentaire bretonne.
L’association “Produit en Bretagne” se porte bien : les adhésions ont progressé de 38 % en cinq ans pour atteindre aujourd’hui 380 entreprises, représentant 110 000 salariés (soit environ 10 % de l’emploi en Bretagne). « Et nous serons probablement bientôt 400. Dans une période difficile et tendue pour le secteur, nous arrivons à valoriser les filières agricoles, mais à notre façon, c’est-à-dire de façon harmonieuse et répartie sur l’ensemble du territoire », se réjouit son président Loïc Hénaff. Et il n’y a peut-être pas meilleur exemple de cette volonté de développement apaisée que le Forum “Agro-Agri-Distri” que l’association vient de lancer officiellement.
Renouer le dialogue tripartite
Le souhait de “Produit en Bretagne” est de mieux intégrer le maillon amont de la filière en réunissant de façon tripartite les interlocuteurs clés de la production, de la transformation et de la distribution autour d’actions concrètes. Trois chantiers prioritaires sont sortis des premières réunions en 2016 du forum. Le premier concerne la formation des jeunes et nouveaux entrants au sein de chaque profession (identification des écoles concernées, recensement des formateurs potentiels, stages, visites…).
Créer un climat de négociation plus apaisé
La sensibilisation du consommateur sur le lieu de vente est aussi un sujet : une signalétique spécifique identifiant chaque partie prenante (matière première, transformation, distributeur) est envisagée. Le troisième point concerne la valorisation des produits locaux en restauration collective qui passerait par le développement d’une plate-forme numérique. Le but est de renouer progressivement le dialogue et de créer un climat de négociation plus apaisé, « sans violence, qu’elle vienne de la production ou dans le box de négociation », précise Loïc Hénaff. Et d’ajouter : « Dans ce domaine, les prises de positions incantatoires ne suffisent pas. Ce n’est pas de la politique. Il faut entrer dans le détail des marchés, des produits, afin de retrouver le chemin de la création de valeur pour chacun. »
Objectif : retrouver le chemin de la valeur, pour l’amont et l’aval.