L'œuf ou la poule ?
Edito
Edito
Lors de la présentation par l'Ademe du résultat de l'expérience pour réduire le gaspillage alimentaire en GMS le 17 novembre (lire ci-contre), certains représentants de la grande distribution ont rappelé qu'une part importante du gaspillage était aussi faite au niveau de la production.
Thomas Pocher (E.Leclerc) a même raconté comment son enseigne, en partenariat avec McCain, aidait les producteurs à réduire ce gaspillage en citant notamment l'exemple de la marque “Bon et bien”, qui récupère les écarts de triage en légumes chez les producteurs et les transforme en soupes. Mais qui, à la base, fixe ces normes de vente ?
Lors d'un colloque sur le gaspillage alimentaire à l'ONU, le 10 novembre, où il a également beaucoup été question des f&l, l'une des intervenantes, Sarah Oppenheimer (organisation britannique Feedback Global), a fortement montré du doigt la GMS en dénonçant par exemple la présence en rayon des packs de haricots verts frais déjà équeutés qui feraient gaspiller 20 % du produit.
Mais là aussi, ne doit-on pas blâmer l'industriel ? Entre l'œuf ou la poule, peu importe au fond, l'essentiel étant de trouver des solutions ensemble.