Bulgarie et Roumanie
Une entrée dans l´Union européenne qui représente deux millions de vaches en plus
Bulgarie et Roumanie
Les crises sanitaires de 2007 ont perturbé les marchés européens. L´entrée de la Bulgarie et de la Roumanie apporte non seulement 29 millions d´habitants supplémentaires, mais aussi 2 millions de vaches (6 % du cheptel français et 3 % de la production).
Même si la baisse du cheptel s´est poursuivie entre 2005 et 2006 (1,1 %), avec seulement 0,7 % en allaitant, la production est en hausse de 1 % par rapport à 2006 et de 2 % par rapport à 2005. « La hausse du cheptel allaitant jusqu´en 2006 a participé à augmenter les disponibilités en animaux maigres pour la production 2007. » Le poids moyen des carcasses a en plus, fortement augmenté. A l´abattage, ce sont essentiellement les mâles qui sont venus gonfler la production.
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L´entrée de la Bulgarie et de la Roumanie ©photo dans l´Union européenne modifie notamment les importations. ©S. Leitenberger |
En 2006, les importations ont été « stoppées net » à cause de la fièvre aphteuse « non maîtrisée » au Brésil et des restrictions à l´exportation en Argentine. Mais en 2007, les importations, ayant repris, devraient dépasser de « 10 % leur niveau de 2006 ». Cependant, l´entrée de la Bulgarie et de la Roumanie dans l´Union européenne modifie les chiffres. « En effet, avant leur entrée dans l´Union européenne, ces deux pays étaient de gros importateurs de viande brésilienne. » Leur adhésion les oblige à revoir leurs droits de douane et à diminuer nettement leurs importations. Au final, en tenant compte de ces deux pays, les importations ont diminué de 14 %.
En 2007, les achats de viande ont augmenté de 10 % pour le Brésil et de 11 % pour l´Argentine par rapport à l´année précédente. A l´inverse, ils ont diminués de 11 % pour l´Uruguay et de 13 % pour l´Australie.
Les exportations reculent d´environ 30 % à cause de « la forte demande intérieure, de la diminution des restitutions aux exportations de viande congelée et du retour des ventes brésiliennes à la Russie ». Suite à la fin de l´embargo russe aux viandes brésiliennes, la Russie a délaissé le marché européen pour renouer des contacts avec le Brésil.
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