Filière laitière
Les producteurs de zone de montagne veulent faire valoir leur différence
Filière laitière
Pour pallier une moindre compétitivité, inhérente au système de production de montagne, et une incertitude sur la pérennité de la collecte dans ces zones, les producteurs de lait de montagne ont décidé de mettre en avant leur production de montagne.
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Les producteurs creusois concernés par la marque Lait de montagne se sont retrouvés à Mérinchal le 7 novembre.
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La Creuse agricole et rurale
Les sections laitières du Massif Central travaillent depuis plusieurs mois sur le projet Lait de Montagne via l’Association des producteurs de lait de montagne (APLM), une marque Montagne avec une gestion et une promotion en partenariat avectoutes les entreprises souhaitant entrer dans la démarche.
Cette association s’inscrit dans un projet de démarcation du lait Montagne, dont l’objectif est de mieux valoriser et ancrer la production laitière au territoire.
L’Association des producteurs de lait de montagne a vocation à rassembler l’ensemble des producteurs de lait du Massif Central. Créée fin décembre 2010, elle est actuellement en phase d’adhésions des producteurs.
Ainsi, la section laitière de la FDSEA a organisé le 7 novembre dernier, à Mérinchal, une réunion d’informations à destination des producteurs laitiers de zone de montagne de la Creuse et communes limitrophes en présence de Pascal Servier, président de la FDPL 63 et trésorier de l’APLM. Ce dernier a notamment insisté sur « le différentiel, en terme de concurrence, des exploitations en zone de montagne par rapport aux autres zones de production ». Aujourd’hui, la dénomination montagne est exploitée par certaines grandes enseignes sous forme de MDD (marque de distributeur) mais sans retour économique pour les producteurs. C’est pour cela que l’APLM s’inscrit dans une démarche économique. Il s’agit de rechercher pour tous les acteurs de la filière les moyens d’améliorer cette filière. « Quand il y a une plus value, elle ne revient jamais aux producteurs » a relevé Didier Bayer, président de la section laitière Creuse. Pour Pascal Servier, « adhérer à l’APLM, c’est un pari. Dans un système libéral, soit on subit, soit on essaie d’ouvrir des champs. Les producteurs doivent s’emparer de ce système là ». D’autant qu’ils bénéficient d’un avantage indéniable, celui d’être face à des consommateurs qui différencient les produits montagne comme des produits de qualité comparativement aux autres.
Pour donner de l’essor à cette initiative, une délégation a rencontré les élus du Conseil général pour solliciter une participation financière à hauteur de ce qui serait apporté par les producteurs laitiers en termes de cotisations à l’association.
Cette association s’inscrit dans un projet de démarcation du lait Montagne, dont l’objectif est de mieux valoriser et ancrer la production laitière au territoire.
L’Association des producteurs de lait de montagne a vocation à rassembler l’ensemble des producteurs de lait du Massif Central. Créée fin décembre 2010, elle est actuellement en phase d’adhésions des producteurs.
Ainsi, la section laitière de la FDSEA a organisé le 7 novembre dernier, à Mérinchal, une réunion d’informations à destination des producteurs laitiers de zone de montagne de la Creuse et communes limitrophes en présence de Pascal Servier, président de la FDPL 63 et trésorier de l’APLM. Ce dernier a notamment insisté sur « le différentiel, en terme de concurrence, des exploitations en zone de montagne par rapport aux autres zones de production ». Aujourd’hui, la dénomination montagne est exploitée par certaines grandes enseignes sous forme de MDD (marque de distributeur) mais sans retour économique pour les producteurs. C’est pour cela que l’APLM s’inscrit dans une démarche économique. Il s’agit de rechercher pour tous les acteurs de la filière les moyens d’améliorer cette filière. « Quand il y a une plus value, elle ne revient jamais aux producteurs » a relevé Didier Bayer, président de la section laitière Creuse. Pour Pascal Servier, « adhérer à l’APLM, c’est un pari. Dans un système libéral, soit on subit, soit on essaie d’ouvrir des champs. Les producteurs doivent s’emparer de ce système là ». D’autant qu’ils bénéficient d’un avantage indéniable, celui d’être face à des consommateurs qui différencient les produits montagne comme des produits de qualité comparativement aux autres.
Pour donner de l’essor à cette initiative, une délégation a rencontré les élus du Conseil général pour solliciter une participation financière à hauteur de ce qui serait apporté par les producteurs laitiers en termes de cotisations à l’association.