PAC post 2013
L’accueil favorable d’une majorité de pays
A l’exception des pays les plus libéraux, la communication de la Commission sur l’avenir de la PAC a reçu un accueil positif. Mais les clivages subsistent sur le détail des mesures à prendre.
Le conseil des ministres de l’agriculture des vingt-sept, réuni les 29 et 30 novembre, a procédé à un premier examen de la communication de la Commission sur la politique agricole commune (PAC) de l’après 2013. Une grande majorité d’Etats membres considère que la communication de Dacian Ciolos sur l’avenir de la PAC constitue une bonne base de travail. « Un bon point de départ », pour Bruno Le Maire, et ce d’autant plus qu’il y reconnaît la proposition franco-allemande.
Ainsi, la demande d’un maintien de deux piliers, l’un consacré au soutien des marchés et des revenus, l’autre dédié au développement rural, a reçu l’approbation de la presque totalité des Etats membres. A l’exception du Royaume-Uni. Son ministre de l’agriculture, Richard Benyon, a déclaré que le pilier deux devait « se tailler la part du lion dans le budget de la PAC ». Au détriment du premier pilier parce qu’il estime que les agriculteurs devraient vivre sans aides. « Nous aimerions que l’agriculture reste compétitive sans subvention », a-t-il plaidé.
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Lire la suite dans la Creuse agricole datée du 10 décembre.
Copa-Cogeca : les agriculteurs européens réclament « un premier pilier fort »
Devant la Présidence belge de l’UE, les dirigeants agricoles européens (Copa-Cogeca) ont exhorté les ministres européens de l'agriculture, réunis en Conseil les 29 et 30 novembre, au maintien d’« un premier pilier fort » dans la PAC post-2013. Il « est primordial pour préserver la sécurité alimentaire ainsi qu'un secteur agroalimentaire viable et compétitif », ont-ils expliqué le 29 novembre.
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Lire la suite de l'encadré dans la Creuse agricole du 10 décembre.