La Limousine cherche ses stars 2017
Le National limousin se poursuit aujourd’hui et demain au Zénith
Après le rendez-vous manqué de 2015 pour cause de FCO, la race Limousine avait à cœur d’offrir aux éleveurs et aux visiteurs un grand et beau spectacle. Durant trois jours, les meilleurs spécimens de la race défilent au Zénith. Une large partie des sections ont été jugées hier, le restant est prévu aujourd’hui avant la remise des Prix d’ensemble, Prix spéciaux et Prix de championnat cet après-midi et demain.
Cinq juges pour 400 animaux
Ils sont cinq juges titulaires à officier pour ce National. Parmi eux, Jeanne Orlianges, éleveuse en Haute-Corrèze. Passionnée par sa race, elle préfère cependant se trouver du côté de l’arbitre que de celui du joueur : « J’aime beaucoup les jours de concours qui dégagent une ambiance particulière. Mais, préparer des animaux demande énormément de temps et de patience. La position de juge est, à mon sens, plus confortable », glisse-t-elle. Ce n’est pas Catherine et Christophe Marin, installés en Gaec, près d’Ussel (19) qui diront le contraire. « Nous présentons Mignonne, une jeune génisse qui sort pour la première fois en concours. Pour la préparer, nous faisons en sorte de l’habituer au bruit et à l’agitation pour qu’elle ne soit pas effrayée le jour du concours ». Sans encombre, Mignonne a passé le cap des sections sans montrer quelconque signe d’anxiété. « Elle a de qui tenir puisque sa grand-mère, Brillante, a été primée au Salon de l’agriculture à Paris.
Allier viande et élevage
Pour juger Mignonne et toutes les autres, les jurés ne laissent aucune place au hasard. « Ce que nous voulons, c’est un animal capable d’offrir le meilleur compromis entre viande et élevage. Nous allons donc être très attentif au bassin que l’on recherche large et ouvert, au dos long et épais, aux pattes fines et au bons aplombs ». Et puisque la race limousine se présente comme la race la plus facile à vêler, les jurys élisent des animaux doté de qualités maternelles évidentes.