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« J’ai installé trois centrales photovoltaïques, en 2021, 2023 et 2025 sur deux bâtiments d’élevage existants »

Charles Iralour, agriculteur à Ainhice-Mongelos (64), donne ses trois astuces pour limiter les frais annexes et améliorer la rentabilité d'une installation photovoltaïque sur bâtiment.

Charles Iralour, agriculteur à Ainhice-Mongelos (64), devant son bâtiment d'élevage couvert de panneaux photovoltaïques.
« N’attendant pas de revenu à court terme de ces panneaux, j’ai choisi une durée d' emprunt d’une douzaine d’années », explique Charles Iralour, agriculteur à Ainhice-Mongelos (64).
© Nadia Savin

1- Négocier ses frais de lavage

« Nous sommes dix agriculteurs à Ainhice-Mongelos et Gamarthe, communes limitrophes, à avoir des panneaux avec le même installateur. Nous avons donc négocié ensemble nos tarifs de nettoyage. Personnellement, je suis passé de 0,80 €/mètre carré à 0,55 €/an.

Le professionnel habilité émet quand même des factures distinctes par exploitation.

En effet, le nettoyage des panneaux est autant un facteur de rendement que de durabilité de l’installation. Bien que nous soyons dans une région pluvieuse, le Pays basque, un vent de sable souffle plusieurs fois par an.

Lire aussi : Quels sont les 3 facteurs de rentabilité d’une installation photovoltaïque sur toiture de bâtiment agricole existant ?

2 - Optimiser les frais financiers

Le coût de l’emprunt a un impact sur la rentabilité. En ce qui me concerne, les centrales solaires sont plus un investissement pour ma retraite, qu’une diversification économique. N’attendant pas de revenu à court terme de ces panneaux, j’ai choisi une durée d' emprunt d’une douzaine d’années, en couvrant les remboursements d’emprunt avec les revenus. Par conséquent, j’ai choisi des emprunts à taux fixe et durée variable. Celui qui en attend un petit revenu immédiat cale la durée d’emprunt sur la durée d’amortissement de 20 ans.
 

3 - Réclamer les tarifs à la hausse

Quand on vient de s’engager sur un tarif S21 (Ndlr tarif de 100 kWc à 500 kWc) et que ce tarif augmente quelques semaines plus tard, il est possible de revendiquer l’augmentation de prix de vente. La demande doit être formulée auprès de son acheteur avant l’achèvement de l’installation et au maximum 12 mois avant la date limite d’achèvement du projet fixée par l’arrêté S21, soit 24 mois après la date de demande de demande. Il ne faut pas hésiter à la réclamer, c’est ce qui s’est passé pour moi, en 2023, j’avais signé au départ à 0,1150 €/ kWh qui a été augmenté en 2024 à 0,1274 €/kWh. »

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